Santé du Futur

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Santé du Futur

- Les biothérapies innovantes
- Les Thérapies liées à l’Oncologie et la Médecine nucléaire
- Médecine de précision

La santé du futur, quelle définition ?

Les biothérapies innovantes

Pour traiter de multiples pathologies, qui conduisent ou se caractérisent par la perte de fonction d’un organe, de tissus, de cellules ou de gènes et qui nécessitent le remplacement (transplantation), la réparation, la régénération (thérapie cellulaire, médecine régénérative) ou la reprogrammation (médecine régénérative).

Les Thérapies liées à l’Oncologie et la Médecine nucléaire

par des approches théranostiques pour traiter différents types de cancer : ces approches alliant thérapies ciblées (immunothérapies par ex.) et/ou combinées (radioimmunothérapies, immunothérapies combinées par ex.) et diagnostiques (imagerie multimodale par ex.) mènent de plus en plus à des guérisons ou au moins des prolongations de survies très significatives.

Médecine de précision

Approches multiparamétriques des données massives permises par les nouveaux outils épidémiologiques, bioinformatiques et biologiques, remettant le patient au centre d’une prise en charge unique et personnalisée.

CHU de Nantes
Nouveau CHU de Nantes en 2026

1436

lits et places

90%

de chambres individuelles

7000

étudiants en santé

+10%

de lits en soins critique

48 projets développés

FAME (facteurs humains)L’héma-NExT (onco-Hématologie)Lung O2 (maladies respiratoires)Sysmics (étude du génome)TransForMed (médecine nucléaire)IBD-NExT (maladies chroniques de l’intestin)UTAH/INUITS (développement des technologies médicales)
DELPHI (intelligence artificielle)GENDER (études du genre)MAD4AM (fabrication additive)

Radiations Ionisantes – Plateforme expérimentale grands animaux

La feuille de route scientifique

Axe 1 - Les biothérapies innovantes

L’objectif global de cet axe sera de mettre au point de nouveaux traitements pour de multiples pathologies qui conduisent à la perte de fonction d’un tissu, organe ou cellule par des approches thérapeutiques innovantes. Il s’agira de :

Prévenir le rejet de greffe d’organe (transplantation), de tissu, de cellule ou de gène (biothérapies cellulaire et/ou génique) en maîtrisant la réponse immune. En s’appuyant sur les avancées et les collaborations établies dans le cadre de l’IHU-CESTI et du Labex IGO, NExT s’attachera à poursuivre les études des mécanismes du rejet de greffe chronique et aigu (nouveaux biomarqueurs, immunité humoral, effet délétère de certains anticorps, mémoire immunitaire etc.). Les stratégies thérapeutiques se concentreront sur la maîtrise de la réponse immune dans le but ultime d’induire une tolérance, en utilisant plusieurs approches telles que l’utilisation de cellules dendritiques tolérogènes, lymphocytes B régulateurs, moelle, ciblage sélectif de molécules (CD28, CD45RC…). La mise en oeuvre de nouveaux modèles animaux et de nouvelles méthodes d’immuno-monitoring permettront d’accélérer l’obtention de preuves d’efficacité préclinique et clinique de ces nouvelles stratégies pour un grand nombre de pathologies (maladies auto-immunes, diabète, insuffisance rénale…)

Développer les approches de médecine régénérative en utilisant des produits biologiques associés

ou non à d’autres produits biocompatibles (dispositifs implantables, biomatériaux, nanovecteurs…). Le but de la médecine régénérative est de reconstruire des tissus et des organes endommagés par certaines maladies dégénératives en développant de nouveaux produits de thérapie cellulaire en association ou pas à des biomatériaux (suspension cellulaires dérivés dérivées de cellules iPS ou CSM pour les maladies hépatiques, cardiaques, ostéo-articulaires ou pancréatiques), et des produits issus de l’ingénierie tissulaire (tels que les substituts de peau innovants). Cela pourra se faire en s’appuyant sur les plateformes technologiques du site (UTCG, iPS par ex.), les réseaux de compétence tels que Bioregate et des collaborations avec l’ingénierie (CEISAM ou l’ECN pour l’imprimerie 3D par ex.).

Axe 2 - Oncologie et médecine nucléaire

L’objectif global de cet axe sera de mettre au point des thérapies ciblées et personnalisées pour traiter différentes formes de cancers et de permettre une prise en charge systémique du patient. Il s’agira de :

Mieux caractériser les cancers avant, au cours et à l’issue du traitement. Un des défis à relever dans le traitement des cancers (myélanomes, lymphomes, mélanomes et autres cancer) est de proposer des thérapies adaptées à chaque patient, c’est-à-dire des traitements efficaces ciblant plus « sur mesure » la pathologie et minimisant les effets indésirables induits par les traitements. Pour mieux caractériser les patients et leur pathologie, NExT utilisera différentes approches : mise en œuvre d’outils d’identification des marqueurs de prédisposition, de diagnostic, de pronostique, de suivi de la maladie et du traitement et méthodes d’imagerie théranostiques multimodales (e.g. combinaison d’imagerie 3D et radiomarquage des tumeurs) et de dosimétrie multi-échelle. Des modèles de tumeur in silico (intégrant des données d’imagerie, des données « omics », pharmacologiques, cliniques, etc.) seront mis au point et, à terme, transposés dans la pratique courante pour permettre une aide à la décision médicale.

Proposer des traitements ciblés. La mise au point de traitements ciblés nécessite aussi une connaissance approfondie de la réponse immune contre la tumeur (mécanismes d’échappement de la tumeur à la veille et la réponse immune par ex.) et requiert la maîtrise de différents développements technologiques. S’appuyant sur les travaux engagés dans le Labex IGO et le Labex IRON, NExT mettra au point des thérapies combinées (chimiothérapies ciblées, immunothérapies combinées, virothérapies), par une approche « théranostique » (immunoPET et radio immunothérapies), », c’est à dire associant le diagnostic de la tumeur et des thérapies ciblées. S’appuyant sur les avancées et les collaborations (e.g. laboratoire CEISAM de l’UN, MN, Oniris) établies dans le cadre l’Equipex Arronax Plus et le Labex IRON, NExT développera de nouveaux produits radiopharmaceutiques de leur conception vers leur production, jusqu’à leur validation par des essais cliniques.

Priorités transverses

 

La médecine de précision vise à prédire la maladie chez les sujets à risque, les évolutions (poussées, complications, rémission, guérison) chez les malades, et la réponse aux traitements en fonction de phénotypes définis à partir des données cliniques et omiques (clinicomiques). Ayant initialement développé les approches de médecine de précision sur des pathologies cardiovasculaires, métaboliques et respiratoires, le site nantais a d’ores et déjà étendu ces approches à la prise en charge du cancer (recrutement d’un EC sur une chaire ECN/INSERM de génomique fonctionnelle en cancérologie par ex.) et de la transplantation (recrutement d’un EC sur une chaire ECN/CHU dans le domaine de l’immunogénétique épidémiologique par ex.). NExT visera le développement de :

– Nouvelles approches combinant la génomique et la biologie fonctionnelle pour permettre la

découverte de nouvelles cibles thérapeutiques, le développement de nouveaux médicaments ou la mise à disposition de traitements personnalisés ;

– Approches de génomique fonctionnelle en immunologie, cancérologie et cardiologie pour permettre la découverte de nouveaux marqueurs pronostiques et théranostiques

– Méthodes de phénotypage à haut débit sur des modèles cellulaires, des modèles animaux et des cohortes de patients (cohortes DIVAT et COLT par ex.).

Prenant appui sur le socle que représente le réseau de compétences interdisciplinaires déjà présent sur le site – formé notamment par les scientifiques en informatique et les chercheurs en mathématique, les plateformes technologiques (BIRD par ex.) ainsi que le tout nouveau RHU CHOPIN – l’utilisation de la médecine de précision sera étendue à d’autres pathologies (troubles vasculaires/respiratoires, maladies autoimmunes, scléroses en plaque etc.).