Médecine nucléaire : un pas de plus dans la recherche contre le cancer

La recherche nantaise dans le domaine de la médecine nucléaire se structure. Le Groupement d’intérêt scientifique ARRONAX (Accélérateur pour la recherche en radiochimie et oncologie à Nantes Atlantique), dont l’Université de Nantes est l’un des membres fondateurs, s’est doté de nouveaux équipements et instruments scientifiques de pointe dans le diagnostic et le traitement du cancer.

Ces nouveaux équipements technologiques et de recherche permettront aux chercheurs nantais de développer de nouvelles approches et de nouveaux projets dans les domaines de l’imagerie moléculaire et de la radiothérapie, deux outils majeurs dans la lutte contre de nombreuses pathologies et du cancer en particulier.arronax

Labellisé EquipEx (Equipement d’Excellence) en 2012 dans le cadre de la 2de vague des « Investissements d’Avenir », le programme ArronaxPlus s’appuie sur un réseau multidisciplinaire de plusieurs laboratoires de recherche de l’Université de Nantes, du CNRS, de l’Inserm, de l’Ecole des Mines, d’Oniris, du CHU de Nantes et de l’Institut de Cancérologie de l’Ouest (ICO). En lien avec le Labex IRON (Innovative Radiopharmaceuticals in Oncology and Neurology), porté par l’Université de Nantes, l’objectif est de construire en médecine nucléaire à la fois un groupe de recherche de niveau mondial et à terme une filière industrielle radiopharmaceutique.

« Cet Equipex est un des objets qui prouve l’excellence de la recherche nantaise et nous conforte dans notre projet d’I-Site« , explique Olivier Laboux, président de l’Université de Nantes. « C’est ce type de projet qui nous inscrit dans un cercle vertueux (« l’excellence appelle l’excellence ») et qui fait que Nantes est désormais la référence en santé dans le Grand Ouest. »