Santé : vers de nouveaux outils diagnostiques de la maladie d’Alzheimer

Une équipe de recherche du laboratoire Subatech (Université de Nantes / IMT Atlantique / CNRS / IN2P3), en lien avec le GIP Arronax, participe à un programme européen dans le domaine de la nanomédecine pour le développement de nouveaux outils diagnostiques de la maladie d’Alzheimer. Le consortium regroupe quatre équipes de recherche françaises et des grands instituts européens de Pologne, République Tchèque et Roumanie, ainsi qu’une PME polonaise développant des radioharmaceutiques.

Le premier objectif des chercheurs est de sélectionner des peptides inhibiteurs dont la cible est le processus de fibrillation de la protéine Tau, processus impliqué dans la pathologie d’Alzheimer (et aussi dans d’autres pathologies appelées « tauopathies »). Second objectif : combiner ces peptides avec des radionucléides émetteurs de positrons dans un but de diagnostic précoce des patients par imagerie TEP (tomographie d’émission de positrons). Les nouvelles sondes ainsi produites seront évaluées à la fois in vitro, au niveau cellulaire et chez le petit animal.

Le projet s’inscrit dans une approche globale « théranostique » en médecine nucléaire, qui consiste à privilégier le développement simultané des aspects diagnostic et thérapeutique. Les radionucléides envisagés sont des paires théranostiques développées au sein du GIP Arronax (44/47Sc, 64/67Cu). Les peptides ainsi développés serviront ultérieurement de traitement par un effet synergique en combinant leur caractère inhibiteur aux radionucléides thérapeutiques.

A Nantes, le laboratoire Subatech et le GIP ARRONAX vont recevoir un soutien financier pour caractériser ces peptides innovants et poursuivre le développement des radionucléides paires théranostiques. Ce projet s’inscrit dans la dynamique portée par le LabEx IRON, le cluster TransForMed et l’axe santé du futur de l’I-site NExt de l’Université de Nantes.

source : univ-nantes.fr